COMPRENDRE LA MALADIE
LES MALADIES NEURO-DÉGÉNÉRATIVES
Depuis ces cinquante dernières années, l’apparition des maladies neuro-dégénératives occupe une place majeure dans la recherche médicale.
Les chercheurs et cliniciens ont réalisé différentes analyses et constats les amenant à distinguer un vieillissement physiologique d’un vieillissement pathologique.
Aujourd’hui on compte trois grandes maladies neuro-dégénératives. La plus connu qui est la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et la Sclérose en plaque. La maladie d’Alzheimer sera notre principal axe d’action.

LES SYMPTÔMES DE LA MALADIE D’ALZHEIMER
AMNÉSIE
Perte progressive de la mémoire
AGNOSIE
Perte de la reconnaissance des objets
APHASIE
Perte de l’expression orale et du language
APRAXIE
Incapacité d’exécuter des mouvements
PRÉVENTION DE LA MALADIE

ACTIVITÉ PHYSIQUE
Toute activité corporelle est bonne. Pensez aussi aux exercices de relaxation, de méditation et de respiration profonde, comme le yoga. En plus de garder la forme, ces activités permettent de diminuer le stress que les médecins soupçonnent d’être un facteur d’aggravation de la maladie

EXERCICE INTELLECTUEL
Comme le corps, l’esprit a besoin d’exercice. Cette stimulation intellectuelle peut prendre une forme ludique : jeux de lettres (scrabble, mots croisés), jeux de questions (Trivial Poursuit), jeux de raisonnement (dominos, casse-tête), jeux d’adresse (mikado), jeux de stratégie (Monopoly), jeux de construction (maquettes)…

LES ACTIVITÉS SOCIO-CULTURELLES
Aller au cinéma, au théâtre, à des conférences, continuer à lire des livres sont aussi des activités possibles. Si vous prenez moins de plaisir à la lecture, vous pouvez toujours écouter des livres enregistrés. Vous pouvez également vous astreindre à une activité d’écriture : courriels, courriers, cartes postales, journal…
LA RECHERCHE SCIENTIQUE
LA RECHERCHE MÉDICALE DANS LE MONDE
De nombreuses recherches sont en cours pour mieux comprendre la maladie d’Alzheimer, la dépister précocement et parvenir à la soigner.
Actuellement, le diagnostic de la maladie d’Alzheimer repose sur un bilan neuropsychologique et des examens d’imagerie du cerveau. Mais cette méthode ne permettrait pas de détecter que la moitié des personnes malades. Pourtant, des études récentes indiquent que les premières atteintes des neurones pourraient être présentes jusqu’à dix ans avant le diagnostic. Un des challenges est donc la mise au point d’un dosage de marqueurs biologiques dans le sang. Des essais sont également en cours pour tester les techniques d’imagerie cérébrale hautement performantes. Parallèlement, les études épidémiologiques ont pour but d’identifier des facteurs de risque en étudiant un grand nombre de personnes pendant de nombreuses années.
En neuro-imagerie, les chercheurs ont mis au point des radiotraceurs permettant de détecter les plaques amyloïdes in-vivo chez des patients. Plusieurs équipes travaillent maintenant au développement de radiotraceurs qui permettent de visualiser la pathologie Tau.
Un enjeu de la recherche est de développer et d’identifier de nouveaux biomarqueurs. Ces derniers devront être facilement utilisables (techniques de dosage dans le sang par exemple) et indiquer la présence de la maladie de manière fiable. De tels biomarqueurs seront des outils indispensables du diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer devant permettre une meilleure prise en charge des personnes atteintes.

